Page d’information publiée par Myonet
Mise à jour : octobre 2011
Une excellente veille technologique sur les amyotrophies spinales est assurée par le site http://www.amyotrophie-spinale.com/. Vous y trouverez toutes les dernières nouvelles sur les diverses pistes thérapeutiques explorées actuellement.
Ci-dessous, vous trouverez quelques éléments significatifs concernant la période de 1997 à 2007 (attention, en raison de l'ancienneté de certaines informations, des liens vers des publications extérieures à Myonet peuvent ne plus être actifs) :
Sommaire :
- Recherches - Thérapies
- Rencontres - Colloques - Conférences
- Publications
- Articles de presse en ligne
- Lois
- Nouveautés Myonet
RECHERCHES - THERAPIES :
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Septembre 2007 : lancement d'un essai pour la molécule TROPHOS TRO19622.
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Avril 2006 : Avila et coll. ont administré à des souris transgéniques modèles de la maladie de la trichostatine A, un inhibiteur des histones déacétylases.
Ils ont ainsi observé une faible augmentation du niveau d’expression de SMN2 dans les tissus neuronaux et musculaires ainsi qu’un meilleur assemblage des petites protéines ribonucléaires.
De plus, le traitement améliore la survie, la prise de poids et la fonction motrice des souris.
Source : Orphanews - Journal of Clinical Investigation ; 117(3):659-71. ; mars 2007
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Mars 2006 : sur Myonet un point sur certains essais pharmacologiques en cours.
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Février 2006 : une équipe italienne a étudié la capacité d’une population particulière de cellules souche de la moelle épinière à modifier la progression de l'amyotrophie spinale chez la souris nmd (modèle pour cette pathologie).
Ces cellules souches multipotentes ont des capacités d’auto-régénération et présentent une activité de l’enzyme aldéhyde dehydrogénase élevée.
Les chercheurs ont observé qu’une fois transplantées chez les souris nmd, ces cellules induisaient une génération de neurones moteurs au niveau de la corne ventrale de la moelle épinière.
La progression de la maladie est retardée et la durée de survie des souris est augmentée.
Les auteurs ont également mis en évidence que la moelle épinière des souris traitées montrait une expression élevée de gènes impliqués dans la neurogenèse tels que DCX, LIS1 et drebine.
Source : Orphanews
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Novembre 2005 : appel à volontaires pour la première étape de l'essai riluzole.
L'objectif global de cet essai est d'évaluer l'efficacité et la tolérance du riluzole chez des enfants et de jeunes adultes atteints d'amyotrophie spinale (SMA) de type II ou III.
Cet essai se déroule eu 2 temps :
Premier temps : mesurer la quantité de riluzole dans le sang, chez l'enfant, dans le cadre d'un essai ouvert. Les données de cette première étape seront analysées et permettront d'ajuster les doses de Riluzole pour le deuxième temps.
Deuxième temps : Généralisation aux enfants et jeunes adultes dans les centres prévus en France dans le cadre d'un essai randomisé, en double aveugle contre placebo.
Pour le premier temps de l'essai, les personnes malades volontaires, atteints d'une SMA de type II ou III, dont le diagnostic est confirmé par une analyse génétique, âgées de 6 à 15 ans, sans trouble du foie, du rein ou du cœur, sans infection pulmonaire en cours et sans intervention orthopédique programmée ou ayant eu lieu dans l'année, présentent les principaux "critères d'inclusion".
Source : Orphanews
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Octobre 2005 : de nouvelles molécules thérapeutiques potentielles.
Deux composés (le quinazoline et l'indole) seraient capables d’augmenter la quantité de la protéine SMN et le nombre de gems dans des cellules provenant de patients atteints de SMA. Les effets positifs de la quinazoline et de l’indole pris individuellement s’additionnent lorsqu’elles sont utilisées conjointement.
D'autre part, l’hydroxyurée serait également capable d'augmenter l’expression du gène SMN2 et le nombre de gems intranucléaires dans des cultures de lymphocytes provenant de patients atteints de SMA. L’hydroxyurée est déjà utilisée dans certaines hémoglobinopathies car elle augmente l’expression du gène de l’hémoglobine humaine fœtale. Elle est ainsi connue pour sa bonne tolérance chez les enfants et sa facilité d’administration par voie orale.
Ces résultats préliminaires sont prometteurs pour le traitement de la SMA et appellent la mise en place d'essais cliniques.
Source : Orphanews
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Octobre 2005 : Lancement du portail de l'industrie pharmaceutique sur les essais cliniques.
La Fédération internationale de l'industrie pharmaceutique (IFPMA) vient d'ouvrir un portail de recherche sur les essais cliniques. Ce portail, pour l'instant uniquement en anglais, permet un accès direct à l'ensemble des données publiées sur les registres des essais cliniques en cours ou finalisés.
Des résumés de résultats des essais sont également proposés pour les médicaments déjà autorisés sur le marché, quels que soient les résultats de l'essai.
Source : Orphanews
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Janvier 2005 : l’indoprofène augmente la synthèse de SMN in vitro. L’indoprofène, un anti-inflammatoire non stéroïdien inhibiteur de la cyclooxygénase, a montré un effet significatif d'augmentation de production de protéine SMN (Survival MotoNeuron), nécessaire à la survie des neurones moteurs.
Testé in vitro sur des fibroblastes humains de patients atteints d’amyotrophie spinale de type I -la forme la plus sévère de la maladie-, il a entraîné une augmentation de 13% de la production de SMN. Si un tel effet était transposable chez l’homme, il ne permettrait pas de guérir la maladie, mais pourrait probablement en réduire les symptômes.
Il faut cependant modifier ce composé pour limiter sa toxicité, celui-ci ayant été retiré du marché dans les années 1980 en raison d’effets secondaires graves (réactions gastro-intestinales, augmentation du nombre de cancers chez les rats).
Source : Orphanews
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Mars 2004 : le phénylbutyrate efficace dans un essai clinique de phase II. Déjà évoquée durant le colloque AFM sur les amyotrophies spinales de mai 2003, cette molécule semble prometteuse pour un traitement contre les effets de l'amyotrophie spinale.
Dans Orphanews on peut lire : "En octobre dernier, des chercheurs italiens présentaient les effets prometteurs du 4-phénylbutyrate de sodium, un agent inhibiteur de l’histone désacétylase, sur des fibroblastes de patients atteints d’amyotrophie spinale (SMA) à divers degrés. (...) La même équipe publie les résultats d’un essai clinique destiné à évaluer la tolérabilité et l’efficacité du phénylbutyrate (PB) chez des patients atteints de SMA type 2. (...) Le traitement s’est traduit par une augmentation significative de la fonction motrice, mesurée à l’aide de l’échelle Hammersmith, à la 3ème et à la 9ème semaine, et une amélioration de la qualité de vie. (...) Des essais randomisés, en double aveugle, contre placebo, sont nécessaires pour confirmer ces premiers résultats prometteurs." Neuromuscular Disorders ; 14(2) : 130-135 ; Février 2004
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Octobre 2003 : Le Riluzole, une molécule candidate pour freiner la progression de la maladie chez les adultes atteints de SMA ? Des résultats d'une étude de Judith Melki dans un article de MUSCLE & NERVE (en anglais) présenté par Families of SMA.
Toujours pour cette molécule de Riluzole, des résultats d'un essai clinique de phase 1 sur une dizaine d'enfants atteints d'ASI (type 1) sont publiés (en anglais aussi) sur NCBI.
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Juin 2003 : Succès d'une thérapie génique chez la souris. Un article de Human Molecular Genetics présenté par Orphanet.
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Mai 2003 : Un point sur les différentes pistes thérapeutiques à l'occasion du colloque Amyotrophies Spinales de l'AFM. Voir Colloques pour le programme de ce colloque, les documents diffusés par les scientifiques et des commentaires de représentants des familles.
Le compte-rendu AFM "du diagnostic aux thérapeutiques" est disponible en PDF.
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Décembre 1999 : De nouveaux progrès dans la recherche sur l'ASI. Trois découvertes récentes ont fait l'objet d'un
message posté le 05/12/1999 sur le forum de discussion fr.misc.handicap par Cédric Castaldi : 1/
Localisation cytologique de la protéine SMN au cours du développement, 2/ Identification d’un gène candidat, modifiant le phénotype
des trois formes d’amyotrophie spinale, 3/ Une forme nouvelle d’amyotrophie spinale : le gène est localisé sur le chromosome 12 ; un
autre message du même auteur, en date du 09/12/1999, résume les résultats des recherches de
plusieurs équipes concernant le mode de transmission génétique des amyotrophies spinales.
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Décembre 1999 : La carte génétique intégrale du chromosome 22 est réalisée par une équipe de chercheurs
internationale (UK, Japon, USA, Australie, Canada, Nouvelle-Zélande et Suède). Le pilotage de la recherche est assuré au Royaume-Uni
par Ian Dunham, du centre Sanger de Cambridge (Campus Génome de la fondation privée Wellcome
Trust, avec soutien financier des National Institutes of Health et Département de l'Energie américains), en collaboration avec le Japonais Nobuyoshi
Shimizu de l'université Keio (Tokyo) et l'Américain Bruce Roe (université d'Oklahoma, Etats-Unis).Cette découverte
a été publiée dans la revue Nature.
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Novembre/Décembre 1998 : des chercheurs du Howard Hugues Medical Institute mettent en évidence le rôle de la protéine
codée par le gène impliqué dans l'amyotrophie spinale infantile. D'après leurs travaux, les protéines défectueuses
(SMN et SPI1) empêchent la transcription correcte de l'ADN en l'ARN messager. Voir article
InfoScience du 04/12/1998.
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Avril 1998 : début d'essais thérapeutiques aux Etats-Unis.
Un travail remarquable "vue d'ensemble de l'amyotrophie spinale infantile" recense les recherches actuelles sur la maladie. Cet article est paru dans
sa version originale en anglais sur le site Jennifer Trust for SMA. Myonet vous propose une traduction
en français de ce texte.
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Avril 1997 : réussite d'un essai animal de thérapie génique.
Des chercheurs du laboratoire U129 de l'Inserm, Hôpital Cochin, Paris, ont présenté dans la revue Nature Medicine
des résultats encourageants d'un essai animal de thérapie génique. L'introduction d'un gène de facteur neurotrophique
a permis le ralentissement de la dégénérescence des motoneurones chez des souris pmn, qui reproduisent en partie les
symptômes de pathologies humaines du système moteur telles que la sclérose latérale amyotrophique (SLA) ou l'amyotrophie
spinale infantile (ASI). (annonce dans la revue VLM n° 76 avril-mai 1997 de l'AFM).
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PUBLICATIONS :
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LOIS :
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mars 1998 : parution du décret d'application relatif au diagnostic biologique effectué à partir de cellules prélevées
sur l'embryon in vitro (Diagnostic Pré-Implantatoire). Un extrait du texte paru au Journal Officiel du 27 mars 1998 est disponible sur ce site.
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